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Jean Métellus

Jean Métellus
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Jean Jacques Philippe Martin Décius Métellus
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Jean Métellus (né le à Jacmel en Haïti et mort le à Paris[1],[2]) est un neurologue, poète, essayiste et romancier haïtien.

Parcours de médecin[modifier | modifier le code]

Jean Métellus enseigne en Haïti, puis il émigre en France en 1959, à l'époque de la dictature des Duvalier, il entreprend des études, obtenant son doctorat en médecine en 1970[3]. Il se spécialise en neurologie et dans les troubles du langage, et soutient en 1975 une thèse de 3e cycle de linguistique intitulée Analyse linguistique de corpus de langage d'aphasiques, à l'université Paris III[4]. Il devient professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris.

Parcours littéraire[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Il est surtout connu pour son activité littéraire de poète[5], romancier et auteur dramatique. Il publie en 1973 le poème Au pipirite chantant, en référence à un oiseau haïtien, dans la revue Les Lettres nouvelles, puis Hommes de plein vent (1981), Voyance (1985), plusieurs recueils de poésie, La Peau et autres poèmes (2006), Tous ces chants sereins (1981), et Souvenirs à vif (2011)[6].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Il écrit Anacaona, pièce qui évoque le destin d'une reine haïtienne brûlée vive par les conquistadores espagnols, jouée au Théâtre de Chaillot (1988), puis d'autres pièces, notamment Le Pont rouge, Colomb et Henri le cacique.

Romans et essais[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Plusieurs de ses romans évoquent « le destin récent d'Haïti », tels Jacmel au crépuscule, une chronique de cette ville pendant l'année 1956, La Famille Vortex (1982), L'Année Dessalines (1987), Louis Vortex (1992) ou Toussaint Louverture le précurseur.

D'autres romans font référence à d'autres thèmes, Une Eau-forte (1983), qui relate la vie d'un peintre suisse, Charles-Honoré Bonnefoy, ou encore La Parole prisonnière, qui traite du bégaiement.

Essais[modifier | modifier le code]

Il publie également des essais, notamment Haïti, une nation pathétique, qui explique le drame haïtien et Voyage à travers du langage, qui peut être considéré comme une vulgarisation des mystères de la parole. De l’esclavage aux abolitions, XVIIe – XXe siècles, écrit en collaboration avec Marcel Dorigny, est une fresque animée de nombreuses reproductions d’œuvres d’art relatant la chronique des abolitions de l’esclavage. Sous la dictée du vrai reprend une série d’entretiens avec Jacques-Hubert de Poncheville et dévoile plus intimement l'auteur, ses engagements et ses inspirations. Son dernier essai, Vive la dyslexie !, coécrit avec Béatrice Sauvageot, présente l'approche que propose Métellus de cette affection et des méthodes de rééducation.

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Cycle romanesque autour de la famille Vortex[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Le poète et neuro-linguiste haïtien Jean Métellus est mort, L'Humanité, 6.01.2014
  3. L'Humanité.
  4. Thèse de linguistique, notice du Sudoc.
  5. « Les grandes voix de l'Afrique - Jean Métellus: Ayti, le «pays haut et montagneux» », sur RFI, (consulté le )
  6. « Jean Metellus | Revue Phoenix » (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]