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Jean d'Yse de Saléon

Jean d'Yse de Saléon
Biographie
Naissance
Grenoble
Ordination sacerdotale
Décès
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Archevêque de Vienne
Précédent Christophe de Beaumont Guillaume d'Hugues Suivant
Évêque de Rodez
Précédent Jean-Armand de La Voue de Tourouvre Charles de Grimaldi d'Antibes Suivant
Évêque d'Agen
Précédent Christophe de Beaumont Joseph-Gaspard-Gilbert de Chabannes Suivant
Évêque désigné de Digne

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Jean d'Yse de Saléon est un prélat français né à Grenoble en 1669, mort . Il est le fils de Jacques d'Yse de Rozans, seigneur de Saléon, président à mortier du parlement de Grenoble en 1696 et de sa première épouse, Louise de Perrachon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est docteur en théologie et est ordonné prêtre en 1698. Pendant toute sa vie d'ecclésiastique, il est attaché à la bulle Unigenitus et combat le jansénisme. Dès 1717, il est considéré comme « fort dévoué aux jésuites »[1]. Il est de ce fait « une des nombreuses bêtes noires des Nouvelles Ecclésiastiques »[2], le journal janséniste clandestin.

En 1726, il est vicaire général de Vintimille du Luc, alors archevêque d'Aix[1]. Il est aussi lié à l'archevêque d'Embrun, Pierre Guérin de Tencin, qui organise en 1727 le concile d'Embrun. Celui-ci suspend Jean Soanen, évêque janséniste du diocèse de Senez et nomme Yse de Saléon vicaire général du diocèse de Senez[3]. Il fait face à une opposition des partisans de Soanen.

Une carrière épiscopale tardive[modifier | modifier le code]

Par brevet royal du il est ensuite nommé évêque de Digne, mais avant d'être préconisé pour ce siège, il est transféré le sur le siège d'Agen. Il est sacré évêque d'Agen le par Léon de Beaumont, évêque de Saintes, assisté de François de Madot, évêque de Châlon-sur-Saône, et de Charles-Antoine de la Roche-Aymon, évêque de Tarbes.

Le , il est transféré sur le siège de Rodez; son neveu à la mode de Bretagne, Jacques Marie de Caritat de Condorcet est alors son vicaire général[4].

En 1746, il est nommé archevêque de Vienne. Il est mort à Vienne, le . Il aurait légué ses œuvres aux Jésuites de Vienne[5].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Maurice Virieux, « Jansénisme et molinisme dans le clergé du diocèse de Grenoble au début du XVIIIe siècle », Revue d'Histoire de l'Église de France, 165, 1974, p. 303. Numérisé sur Persée.
  2. Silvio Hermann de Franceschi, « La doctrine thomiste au péril du jansénisme : l’affaire du dominicain français Jean-Pierre Viou (1736- 1743) », Mélanges de l'Ecole Française de Rome, 120, 2008, p. 140. Numérisé sur Persée.
  3. Jean-Baptiste Cadry, Histoire de la condamnation de M. l'évêque de Senez par les prélats assemblés à Ambrun, p. 428, 1728 ( lire en ligne )
  4. Simone Chamoux, « L'ascendance dauphinoise de Condorcet », Anne-Marie Chouillet et Pierre Crépel (dir.), Condorcet: homme des Lumières et de la Révolution, Fontenay-aux-Roses, E.N.S. Éditions, 1997, p. 24.
  5. Revue du Dauphiné, 1839, p. 373. En ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Jean d'Yse de Saléon
Précédé par Suivi par
François Hébert
Évêque d'Agen
1730-1735
Joseph-Gaspard-Gilbert de Chabannes
Jean-Armand de La Voue de Tourouvre
Évêque de Rodez
1735-1746
Charles de Grimaldi d'Antibes
Christophe de Beaumont du Repaire
Archevêque de Vienne
1747-1751
Guillaume d'Hugues