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Liste des abbés de l'abbaye Notre-Dame d'Ambronay

Vue de l'abbatiale Notre-Dame d'Ambronay.

La liste des abbés de l'abbaye Notre-Dame d'Ambronay recense les abbés nommés à la tête de l'abbaye Notre-Dame d'Ambronay, située Ambronay dans le département de l'Ain en France, de sa création par Barnard de Romans au IXe siècle jusqu'au XVIIIe siècle.

Dans son volume consacré à l'archidiocèse de Lyon, le Gallia Christiana établit une liste de cinquante abbés d'Ambronay reproduite ci-dessous[1],[2], complétée ou corrigée par des travaux contemporains.

L'ouvrage Topographie historique du département de l'Ain (1873), de l'archiviste Claude Guigue, cite quelques-uns d'entre-eux[3]. L'érudit et homme politique Alexandre Bérard (1888), dans son ouvrage consacré à l'abbaye[4], produisait la liste des quarante noms donnée par le généalogiste Samuel Guichenon (XVIIe siècle)[5]. Cette dernière débutait avec l'abbé N…, puis le fondateur Barnard (Bernard), s'ensuit un vide jusqu'en 1100, puis la reprise de la liste abbatiale avec Didier jusqu'à François de Livron de Bourbonne, en 1650[5].

Liste des abbés[modifier | modifier le code]

Premiers abbés[modifier | modifier le code]

Mentionné une bulle du pape Léon IX, confirmant la liberté du monastère d'Ambronay[6].

XIIe siècle[modifier | modifier le code]

Absent des listes mais mentionné dans une transaction personnelle du nouveau prieur de Nantua (1143)[7].

Fils du chevalier Jean de Buenc[8].

XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Bien que non précisé par les listes, les historiens contemporains l'associent à la famille de La Balme/La Baume[9]. En 1282, l'abbaye, qui était jusqu'alors libre, est placée sous la protection du comte de Savoie[9].

Seule la Gallia Christiana l'associe à la famille de La Balme/La Baume. Sans doute Pierre de la Baume, 3e fils de Humbert II, seigneur de La Balme et de Fromente, tige des La Balme, seigneurs de La Balme-sur-Cerdon, et correspondant probablement à l'évêque de Belley[10][réf. à confirmer].

Probablement frère du précédent[10][réf. à confirmer].

Abbé de S. Claude (1293), probablement frère du précédent[10][réf. à confirmer].

XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Absent des listes.

Fils du seigneur de la Serra. Moine de Saint-Rambert[11] et frère de l'abbé de ce lieu, Jean I de Briord (1299-1302). Meurt assassiné par trois moines originaires du Dauphiné, alors qu'Amblard de Briord était partisan du comte de Savoie.

Transféré sur le trône de Saint-Vincent de Besançon (1349), proche parent, peut-être un petit-neveu du précédent. Sans doute Aimé/Amédée de La Baulme, 4e fils de Jean de La Baulme, seigneur de la Balme-sur-Cerdon et de Fromentes, et de Marie de Coligny, et ainsi neveu de Pierre III et Jean II[10][réf. à confirmer].

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Abbé de Tournus (1413-1431), évêque de Lausanne (1431-1433), puis d'Avignon (1433-1441) et de Maurienne (1441-1451), créé cardinal au titre de Ste-Anastasie (1449).

Fils Jean Mitte, seigneur de Chevrières, et de Agnès Alleman. Se retire à Chassagne dont il sera abbé en 1425.

Teste en 1437. Enterré dans l'église Sainte-Marie[12].

Docteur en décrets. Famille du Saix, seigneur de Rivoire (Montagnat).

Issu de la famille noble dauphinoise Alleman.

Abbés commendataires

Fils du vicomte d'Eu, évêque de Coutances (1453), créé cardinal le au titre de Saint-Eusèbe, évêque suburbicaire de Porto (1469), aussi abbé de S. Pierre-sur-Dives (1459), S. Corneille de Compiègne (1463), Sorèze et S. Basle (1465-67).

Fils du duc de Savoie, protonotaire apostolique, prince-évêque de Genève (1460), aussi abbé de Saint-Claude (1479) et Payerne, prieur de Nantua (1474).

Docteur en décrets, chanoine-comte de Lyon, prieur de Saint-Pierre de Brou, de Dompierre et de Coligny, évêque de Maurienne (1483-1499).

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Chanoine de Genève, aumônier du duc de Savoie, évêque de Maurienne (1499-1532) et de Bourg (1515-34), créé cardinal le , mort le .

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Honoré Fisquet, Gallia Christiana, 1867, p. 740-743.
  2. « Ambroniacum », pp. 270-281, in Gallia Christiana in provincias ecclesiasticas distributa (volume 4), 1876 (lire en ligne).
  3. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 6.
  4. « Chapitre IV - L'abbaye d'Ambronay aux Xe et XIe siècles - Les abbés d'Ambronay », dans Alexandre Bérard, Les vieilles abbayes du Bugey -L'abbaye d'Ambronay, Annales de la Société d'émulation, agriculture, lettres et arts de l'Ain, , 170 p. (lire en ligne), p. 17-.
  5. a et b Samuel Guichenon, Histoire de la Bresse et du Bugey. Troisième partie. Contenant les généalogies des familles nobles de Bresses et de Bugey, Lyon, (lire en ligne), p. 4-6, « Abbés, et seigneurs d'Ambrnonay ».
  6. « Bourg-en-Bresse, AD Ain, H 88 », sur telma.irht.cnrs.fr - Institut de recherche et d'histoire des textes (consulté en ) : « Charte 737 Pape Léon IX , pour l'Abbaye d'Ambronay (30/04/1050) ».
  7. Georges Debombourg, Histoire de l'abbaye et de la ville de Nantua, Paris, F. Dufour, , 398 p. (lire en ligne), p. 474.
  8. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse (t.4), Paris, Schlesinger Frères, , 998 p. (lire en ligne), p. 547.
  9. a et b Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-72970-762-0, lire en ligne), p. 30.
  10. a b c d et e Les dates d'abbatiat données par La Chesnaye Des Bois ne correspondent pas. in François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse (t.II), Paris, Schlesinger Frères, , 998 p. (lire en ligne), p. 547.
  11. a b et c Jean-Baptiste Martin, Conciles et bullaire du diocèse de Lyon : des origines à la réunion du Lyonnais à la France en 1312, Lyon, Vitte, , 729 p., p. 559, no 2366 : « 1308, mai 10, Poitiers. Clément V écrit à Amblard (de Briord) , moine de St-Rambert-de-Joux et diacre, qu'il le nomme abbé d'Ambronay en remplacement de Hugues de Creveriis ».
  12. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-74912-169-7, lire en ligne), p. 12.
  13. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 340.
  14. [PDF] Archives départementales des Vosges, Série H - 8 H Prieuré de Relanges, répertoire numérique détaillé établi par André Philippe (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]