Wikipédia, l'encyclopédie libre

Louis Brunet (homme politique, 1847-1905)

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Louis Brunet et Brunet.

Louis Brunet
Statue de Louis Brunet à Saint-Benoît.
Fonctions
Sénateur de La Réunion
à partir du
Député de La Réunion
-
Maire de Saint-Benoît
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Joseph Emmanuel Louis Brunet
Nationalité
Activités
Enfant
Parentèle
Jacques Sully Brunet (oncle paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Brunet, né le à Saint-Denis de La Réunion[1] et mort le [2],[3] à Paris[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Brunet fait partie d'une famille d'hommes politiques de La Réunion : son père, Charles, était conseiller général, son oncle, Jacques Sully-Brunet, était parlementaire ; son fils, Auguste, sera lui aussi député.

Engagé volontaire en 1870 après des études secondaires faites à La Réunion, Louis revient sur son île natale où il commence une carrière de journaliste et polémiste, du côté des républicains.

Il commence aussi une carrière d'écrivain et publie de nombreux ouvrages.

Maire de Saint-Benoît, il est ensuite élu conseiller général, et préside l'assemblée départementale entre 1887 et 1888.

En 1893, il se présente aux élections législatives, et l'emporte au premier tour, battant le sortant Edouard Le Roy.

Il siège alors sur les bancs des républicains, et se révèle très actif sur toutes les questions coloniales. Il est notamment à l'origine de la décision de l'expédition française à Madagascar menée en 1894, et encourage la colonisation de cette île.

Réélu en 1898, il rejoint alors l'aile modérée des radicaux, et continue d'intervenir sur les questions coloniales. En 1902, il se prononce pour l'abolition de la peine de mort, ce qui est très en avance sur son temps.

Cette même année, il est seul candidat dans sa circonscription, et donc réélu dès le premier tour. Il siège alors parmi les radicaux-socialistes, et est élu vice-président de la commission des affaires extérieures, des colonies et des protectorats.

Pendant ce mandat, il se fait remarquer comme auteur d'une proposition de Loi relative à la Haute cour nationale de justice, dont l'exposé des motifs est un véritable travail historique et juridique de recherche sur le fonctionnement de cette juridiction.

À la suite du décès de Théodore Drouhet, il se présente à l'élection sénatoriale partielle du et est élu à la Haute assemblée, où il rejoint le groupe radical-socialiste. Il meurt cependant quelques mois plus tard, de façon prématurée, à l'âge de 58 ans.

Principales publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Louis Brunet », site Internet de l'Assemblée nationale.
  2. Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 1855, vue 3/15.
  3. « Louis Brunet (24 juillet 1846 – 26 décembre 1905) », Journal de l'île de La Réunion, avant 2005.

Annexe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v · m
Révolution française
Deuxième République
Troisième République
Quatrième République
Cinquième République
v · m
Troisième République
Quatrième République
Cinquième République