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Marcel Perrin (homme politique)

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Marcel Perrin
Fonctions
Député français

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 17 juin 1951
Circonscription Vaucluse
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS
Biographie
Nom de naissance Marcel René Perrin
Date de naissance
Lieu de naissance 6e arrondissement de Paris
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Avignon (Vaucluse)
Nationalité Drapeau de la France France Français
Profession Expert en assurances
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Marcel Perrin, né à Paris (Seine) le et décédé à Avignon (Vaucluse) le [1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marcel Perrin est diplômé de l'École supérieure de commerce et d'industrie, ainsi que de la Chambre de commerce de Paris.

Son engagement politique commence dans sa jeunesse, en 1932, quand il rejoint les Jeunesses radicales-socialistes de France. Entré au bureau national en 1935, il en est, l'année suivante, le vice-président.

Lors de la mobilisation pour la Seconde Guerre mondiale, à Nancy, il est affecté à l'Inspection générale des transmissions. À la suite de la démobilisation, en 1940, il refuse tous les postes que lui propose le régime de Vichy et préfère diriger une entreprise de travaux publics. Dans le cadre de ces fonctions, il s’opposera efficacement au départ de plusieurs de ses salariés appelés au titre du STO.

En , il est l'un des membres fondateurs du Comité de salut public, une petite organisation clandestine[2] de la résistance, qu'il dirige au moment de la libération.

C'est à ce titre d'ailleurs qu'il est membre de l'assemblée consultative provisoire.

Candidat malheureux, sous l'étiquette radicale, à l'élection de la première assemblée constituante, où il se présente dans le département de la Seine, il renonce à une nouvelle candidature l'année suivante et rejoint le Vaucluse, où il épaule le chef du file du parti, Édouard Daladier, en difficulté.

Secrétaire du bureau national du parti radical en 1946, puis vice-président en 1947, il profite de l'apparentement de la liste radicale menée par Daladier avec celle du MRP dans le Vaucluse pour décrocher en 1951 un siège de député. À l'Assemblée, il se montre cependant très peu actif dans son travail parlementaire.

En 1956, l'apparentement de la liste radicale avec celle de la SFIO ne permet pas à Perrin, toujours second derrière Daladier, d'être réélu.

Par la suite, il suivra l'aile gauche du parti radical qui s'engage dans le programme commun et fonde le Mouvement des radicaux de gauche. Sur le plan électoral, il se contente du mandat de maire adjoint d'Avignon, conquis en 1977.

Marcel Perrin est aussi une personnalité de la Ligue des droits de l'homme. Il siège longtemps à son comité central et en est vice-président.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Biographie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]