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Richard J. Evans

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Richard J. Evans
Portrait de Richard J. Evans
Richard J. Evans en 2015.
Biographie
Naissance
Woodford Green
Nationalité Britannique
Thématique
Formation Jesus College, St Antony's College et Forest School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Profession Historien
Employeur Gresham College, université d'East Anglia, Birkbeck College, université de Stirling et université de CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Intérêts Histoire de l'Allemagne
Distinctions Wolfson History Prize, Fellow of the Learned Society of Wales (d), membre de la British Academy, membre de la Royal Historical Society (d), Fellow de la Royal Society of Literature (en), Leverhulme Medal (en), Knight Bachelor, Medaille für Kunst und Wissenschaft (Hamburg) (d) et Medlicott Medal (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de British Academy, Royal Historical Society, Academia Europaea, Royal Society of Literature, Learned Society of Wales (en) et Académie autrichienne des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata

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Sir Richard J. Evans, né le à Woodford, est un historien britannique, spécialiste de l’Allemagne du XXe siècle (en particulier des mouvements féministes, de la classe ouvrière et du nazisme), mais aussi du négationnisme et de l'épistémologie de l'histoire. Il est actuellement professeur d’histoire moderne à l’université de Cambridge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Impliqué dans la querelle des historiens (Historikerstreit) Durant les années 1980, il critique les travaux des historiens dits « révisionnistes » tels que Ernst Nolte, Andreas Hillgruber, Michael Stürmer et Klaus Hildebrand.

Son nom est également attaché au procès intenté par le négationniste David Irving contre l’historienne américaine Deborah Lipstadt où il témoigna en tant qu’expert de la question hitlérienne. Il décrivit cette expérience dans un ouvrage intitulé Telling Lies About Hitler (2001).

Dans un ouvrage demeuré célèbre intitulé In Defence of History, il a critiqué les théories postmodernistes de l’histoire qu’il juge dépassées et trop subjectivistes.

Il est fait chevalier le , pour services rendus à l'érudition[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) [PDF] (en) The London Gazette, (Supplement) no 60173, p. 1, 16 juin 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]