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Rue de Courcelles

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Pour l’article homonyme, voir Rue de Courcelles (Reims).

8e, 17e arrts
Rue de Courcelles
Voir la photo.
Rue de Courcelles (côté Paris 8e).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 8e
17e
Quartiers Europe
Plaine-de-Monceaux
Début Rue La Boétie
Fin Rue Jacques-Ibert, rue d'Alsace et rue du Président-Wilson à Levallois-Perret
Morphologie
Longueur 2 325 m
Largeur 10 à 40 m
Historique
Création Moyen Âge
Dénomination 1769
Ancien nom Chemin de Villiers (avant 1730)
Rue de Chartres-du-Roule (1778-1798)
Rue de Mantoue (1798-1814)
Chemin de la Planchette à Courcelles
Géocodification
Ville de Paris 2377
DGI 2387
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Courcelles
Rue de Courcelles
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La rue de Courcelles est une voie des 8e et 17e arrondissements de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Longue de 2 325 mètres, elle commence rue La Boétie et se termine rue du Président-Wilson à Levallois-Perret.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette voie doit son nom du fait qu'elle était la route qui conduisait directement au hameau de Courcelles.

Historique[modifier | modifier le code]

La voie se compose de la réunion de plusieurs chemins dont certains sont très anciens :

Rue de Courcelles au nord du boulevard de Courcelles (partie 17e arr. de la rue).

Entre la rue de Monceau et le boulevard de Courcelles, la rue de Courcelles longeait originellement le parc Monceau, qui a été sensiblement diminué lors du lotissement de ses alentours par Émile Pereire à partir de 1860. Elle a ensuite été éventrée par le percement du boulevard Haussmann et de l'avenue Hoche (1857), ainsi que des rues de La Baume, du Docteur-Lancereaux, Rembrandt, de Lisbonne, Murillo et de l'avenue Van-Dyck. Ces percements ont entraîné la destruction de nombreuses maisons anciennes.

Une décision ministérielle du 25 messidor an X () a fixé à 10 mètres la largeur minimale de la rue de Courcelles. Entre 1795 et 1859, la rue de Courcelles se situait dans le 1er arrondissement ancien.

Une partie de la voie délimitait la ZAC Beaujon[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Portrait de l'empoisonneuse Marie Lafarge, née au no 17 de la rue de Courcelles en 1816.
No 20.
Pagode rouge située au no 48.
Plaque au no 82.
Le no 132.

Bâtiments détruits[modifier | modifier le code]

La salle à manger de la Princesse Mathilde, 24, rue de Courcelles, en 1854, par Sébastien Charles Giraud (château de Compiègne).
Le salon de la Princesse Mathilde, 24, rue de Courcelles, en 1859, par Sébastien Charles Giraud (château de Compiègne).

Habitants célèbres[modifier | modifier le code]

François de Roubaix, cheveux long et collier de barbe, assis en tailleur sur le sol de son studio du 99, rue de Courcelles, entouré d'instruments de musique et de matériel électronique.
François de Roubaix dans son studio du 99, rue de Courcelles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rochegude 1910, p. 59.
  2. Selon Jacques-Antoine Dulaure, le nom viendrait de l'ancien français corsal signifiant « alerte », « rapide ». Daniel de Rémy de Courcelles (1626-1698) fut gouverneur de la Nouvelle-France de 1665 à 1672.
  3. Lazare 1844, p. 127.
  4. a b c d e f g h i j k l et m « Rue de Courcelles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur apophtegme.com (consulté le ).
  5. La commune des Batignolles fut rattachée à Paris en 1860.
  6. Projets urbains et équipements publics
  7. Notice no PA00088839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. a b c d e et f Rochegude 1910, p. 60.
  9. a b et c Becq de Fouquières 1954, p. 86.
  10. Notice no PA00088840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. a et b Becq de Fouquières 1954, p. 87.
  12. a b c d e f et g Rochegude 1910, p. 61.
  13. Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles. Période 1876-1899, 1990 (ISBN 978-2908872002).
  14. Patrick Hernandez, interviewé par Paloma Clément Picos, « Patrick Hernandez : "Je fais passer son premier casting à… Madonna !" », Paris Match, semaine du 25 avril au 2 mai 2019, p. 138.
  15. Selon ses portraits cartes-de-visite[réf. nécessaire].
  16. Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Parigramme, 2005, 199 p. (ISBN 978-2840964162), p. 65.
  17. « Rue de Courcelles » sur le site « Mon village : le faubourg du Roule et ses environs », www.apophtegme.com (consulté le 14 mars 2009) : « Il aimait recevoir ses amis intimes amateurs de parties fines, en compagnie des plus jolies filles de Paris. » La même source indique que cet hôtel a été détruit pour faire « place à de prosaïques bureaux. La Fédération régionale des travaux publics d'Île-de-France en occupe quelques-uns ». Pourtant, cet organisme est installé 7, rue Alfred-de-Vigny.
  18. Mathilde Dion, « Louis Süe », Notices biographiques d'architectes français, Paris, Ifa/Archives d'architecture du XXe siècle, 1991, 2 vol.
  19. Becq de Fouquières 1954, p. 90 situe à tort sa demeure au no 94.
  20. a et b Rochegude 1910, p. 62.
  21. Jean-Jacques Lévêque, Les années folles, 1918-1939: le triomphe de l'art moderne, Paris, www.acr-edition.com, , 725 p. (ISBN 9782867700484, lire en ligne), p. 606
  22. a et b Herbert Lottmann, cité par Lévêque 1991, p. 606.
  23. a et b Société des amis de Colette, « Lieux de vie », sur amisdecolette.fr (consulté le ).
  24. Pérouse de Montclos 1994, p. 179.
  25. « Conservatoire municipal Claude-Debussy », equipement.paris.fr
  26. Patrimoine numérisé de Besançon, memoirevive.besancon.fr.
  27. René de Kérallain, La Jeunesse de Bougainville et la guerre de Sept Ans. Les Français au Canada, BnF collection ebooks.
  28. Benjamin Duprat, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, volume 96, Libraire de l'Institut, 1933.
  29. Le Petit Journal, 27 mars 1873.
  30. Angel Vazquez Diaz de Tuesta, La Embajada de Espana en Paris, Madrid, Ministerio de Asuntos Exteriores, juin 2000, p. 21.
  31. Émery était le propriétaire du terrain (il y eut un passage Émery au 44, rue de Courcelles, nommé d'après lui et mentionné par Lazare 1844, p. 332). « Rue de Courcelles » sur le site « Mon village : le faubourg du Roule et ses environs », www.apophtegme.com (consulté le 14 mars 2009). Selon la même source, l'hôtel « eut pour locataire jusqu'en 1785 la marquise de Choiseul, avant de devenir en 1792 la propriété de son gendre, Jacques de La Trémouille, ex-président de la Cour des monnaies, qui y eut pour locataire le marquis de Gouffier. De ce voisinage résulta par une alliance la branche de Choiseul-Gouffier ». Ce dernier point ne peut être exact puisque cette branche a pour origine le mariage en 1771 du comte Marie-Gabriel de Choiseul-Beaupré (1752-1817) et d'Adélaïde de Gouffier († 1816).
  32. « Yvette Guilbert eut un appartement au 52, avant de prendre possession de son hôtel du boulevard Berthier. » (Becq de Fouquières 1954, p. 87.)
  33. Patrick de Gmeline, La Duchesse d'Uzès, Paris, Perrin, 2002, 434 p. (ISBN 978-2262018580), p. 358.
  34. « Le fief Greffulhe de la rue d'Astorg, avec les demeures communicantes des L'Aigle, des Montmort, des La Guiche et des Arenberg, eut une réplique […] lorsque la duchesse d'Uzès, abandonnant les Champs-Élysées, fit acquérir non seulement les hôtels du côté des numéros pairs de l'avenue Van-Dyck, mais aussi ceux de la rue de Courcelles et de la rue Murillo qui les joignent. Dès lors entre ces demeures s'établirent des communications : il y eut un étage Luynes et un étage Uzès. Au cœur de ce complexe de pierres, tout animé de vie mondaine, subsistait un îlot de quiétude : le couvent des religieuses anglaises. C'est d'ailleurs aujourd'hui [1954] tout ce qui reste de cet heureux temps. » (Becq de Fouquières 1954, p. 188)
  35. Selon Herbert Lottmann (cité par Lévêque 1991, p. 606), leur unique voisin était le prince Alexandre Bibesco, qui occupait le 1er étage. Le domicile d'Alexandre Bibesco était toutefois au no 69.
  36. Lévêque 1991, p. 606.
  37. Le à Londres. Ils divorcèrent dès l'année suivante.
  38. Prince François Marie Constant Amédée Robert de Broglie (1880-1956).
  39. Prince Henri Amédée de Broglie (1849-1917), époux de Marie Say (1857-1943), riche héritière des Sucreries Say, et propriétaires du château de Chaumont-sur-Loire.
  40. « Rue de Courcelles » sur le site « Mon village : le faubourg du Roule et ses environs », www.apophtegme.com (consulté le 14 mars 2009).
  41. Becq de Fouquières 1954, p. 95.
  42. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  43. a et b Becq de Fouquières 1954, p. 93.
  44. Becq de Fouquières 1954, p. 94.
  45. Le Petit journal, 21 septembre 1903 sur Gallica
  46. « Visionneuse - Archives de Paris. 1901, Décès, 17, p. 11 », sur archives.paris.fr (consulté le ).
  47. Archives de Paris : État civil - Acte de naissance reconstitué du 1er arrondissement ancien de Paris sous le nom de Cappelle. Cote du document : V3E / N388. Archives de Paris, no 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  48. Becq de Fouquières 1954, p. 92.
  49. Gilles Loison et Laurent Dubois, François de Roubaix. Charmeur d'émotions, Bruxelles, Éditions Chapitre Douze, 2006, 568 p. (ISBN 978-2915345063).
  50. « Rue de Courcelles » sur le site « Mon village : le faubourg du Roule et ses environs », www.apophtegme.com (consulté le 14 mars 2009). No 35 selon Rochegude 1910, p. 60.
  51. No 35 selon Rochegude 1910, p. 60.
  52. Exposition générale des beaux-arts, catalogue de l'exposition, Bruxelles, 1907.

Sources[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]