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Chronologie de la guerre d'Irak

Pour un article plus général, voir Guerre d'Irak.

Introduction - la guerre d'Irak : un conflit ancien[modifier | modifier le code]

Bien que les combats pour l’Operation Iraqi Freedom ont véritablement commencé le jeudi 20 mars 2003, les préparatifs ont débuté le 1er mars 1991, au lendemain de la fin de l’Operation Desert Storm (17 janvier 1991 - 28 février 1991). L’Operation Iraqi Freedom marque le dernier chapitre d’une implication continue des États-Unis dans le golfe persique depuis vingt ans, avec notamment la présence continue de troupes américaines et britanniques sur le territoire irakien dans le cadre des opérations :

Année 2001[modifier | modifier le code]

Septembre 2001[modifier | modifier le code]

Dans l’après-midi, Donald Rumsfeld a transmis une note au Général Richard B. Myers (USAF) pour avoir le plus d’informations le plus rapidement possible. La note indiquait qu’il devait envisager une multitude de possibilités et d’options et ne pas se limiter qu’à Ben Laden.

À la demande de Saddam Hussein, le vice-Premier Ministre irakien Tarek Aziz écrit une lettre à Ramsey Clark, ancien ministre de la justice de Lyndon Johnson et opposant à la première guerre du golfe, dans laquelle il exprime ses condoléances aux familles des victimes des attentats contre le World Trade Center.

Une centaine d'avions américains sont déployés dans le Golfe.

Lors d’une réunion, Georges W. Bush a déclaré à son homologue britannique Tony Blair que sa priorité n’est pas l’Irak.

Octobre 2001[modifier | modifier le code]

Novembre 2001[modifier | modifier le code]

Décembre 2001[modifier | modifier le code]

Année 2002[modifier | modifier le code]

Janvier 2002[modifier | modifier le code]

Février 2002[modifier | modifier le code]

Mars 2002[modifier | modifier le code]

Avril 2002[modifier | modifier le code]

Mai 2002[modifier | modifier le code]

Juin 2002[modifier | modifier le code]

Juillet 2002[modifier | modifier le code]

L'Irak ne reconnaît pas les deux zones d'exclusion aériennes imposées en 1991 par Washington et Londres dans le nord et le sud du pays car elles n'ont pas fait l'objet d'une résolution de l'ONU.

Septembre 2002[modifier | modifier le code]

En réponse, le gouvernement irakien autorise des journalistes du monde entier à se rendre sur le lieu indiqué par les photos pour constater par eux-mêmes.
De son côté, le vice-Président Dick Cheney affirme qu’une cargaison d’équipements a été interceptée à destination de l’Irak. Elle aurait comporté, selon la conseillère pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, des « tubes d’aluminium pour centrifugeuses » susceptibles de servir à la mise au point d’une arme nucléaire.
Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, demande au président George W. Bush de n’agir contre l’Irak, que « dans le cadre d’institutions multilatérales ».
Le Président américain somme Saddam Hussein de « désarmer immédiatement et sans conditions » et enjoint au Conseil de sécurité d'adopter « les résolutions nécessaires » à son encontre, sans quoi le gouvernement américain agira seul.
L'ambassadeur irakien auprès de l'ONU a immédiatement répondu à George Bush, déclarant que le président américain « essaie de tromper l'opinion publique internationale » et qu'il « n'a aucune preuve que l'Irak soit lié au terrorisme ». L'ambassadeur l'accuse d'avoir « énoncé une longue liste de mensonges » dans son discours. Le vice-premier ministre Tarek Aziz a déclaré que « l'Irak donnerait une leçon aux États-Unis en cas de frappes » ajoutant que Washington cherche à « contrôler l'Irak et son pétrole et à protéger Israël ».
Interviewé par le Times de Londres, un scientifique irakien et ancien responsable du programme nucléaire irakien jusqu'en 1994, et qui vit maintenant aux États-Unis, l'Irak disposerait de plus d'une tonne d'uranium appauvri importé en contrebande du Brésil et peut produire des engins nucléaires.
Saddam Hussein a accepté sans condition le retour des inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement déclarant qu'il répondait ainsi à « la pression amicale des autres pays arabes » et que « les États-Unis n'avaient plus de prétexte valable pour l'attaquer ». Pékin et Moscou se sont déclarés satisfaits par cette volte-face du président irakien tandis que Londres et Washington rejetaient cette offre. La France elle, a déclaré qu'il « fallait prendre Saddam Hussein au mot ». Pour les pays arabes, c'est une grande victoire diplomatique.
L'AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) s'est dite prête à reprendre immédiatement ses inspections si l'ONU le décidait.
Selon l'ancien inspecteur de l'ONU chargé du désarmement en Irak, Scott Ritter, 90 à 95 % des armes de destruction massive irakiennes ont été détruites lors des inspections onusiennes. Scott Ritter n'a pas exclu que Bagdad puisse disposer d'importants stocks d'armes chimiques mais qui, selon lui, sont périmés : « ce n'est plus qu'une matière visqueuse, inutile et sans danger ».
Bagdad a espéré que sa décision d'accepter le retour des inspecteurs de l'ONU soit une première étape vers la levée des sanctions imposées depuis 1990. Bagdad a réaffirmé ne détenir aucune arme nucléaire, chimique ou biologique. Les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement pourraient arriver pour débuter leurs inspections à la mi-octobre.
Bagdad a une nouvelle fois rejeté les accusations du premier ministre britannique, qui a publié mardi un rapport selon lequel l'Irak détiendrait des stocks d'armes de destruction massive, et l'a qualifié de « mensonges et d'allégations ».
L'aviation américano-britannique a bombardé l'aéroport de Bassora pour y détruire une rampe de radars mobiles de défense anti-aérienne. Selon Bagdad, ce sont les radars civils de l'aéroport qui ont été détruits. Le gouvernement irakien fait état de plus de 850 violations de son espace aérien, en seulement quatre semaines, par des raids américains et britanniques.

Octobre 2002[modifier | modifier le code]

Novembre 2002[modifier | modifier le code]

Le poste de commandement avancé de la 1st Marine Division arrive au Koweït.

Décembre 2002[modifier | modifier le code]

Année 2003[modifier | modifier le code]

Janvier-mars 2003 : plusieurs journaux américains (The Economist, Reuters, The New York Times, Associated Press) expliquent que les forces militaires américaines pourraient utiliser des « armes à énergie guidée » en Iraq. Alors que les États-Unis et ses alliés se préparent pour la guerre en Iraq, de nombreux articles de presse disent que les forces militaires américaines pourraient utiliser des armes « à énergie guidée » nouvellement développées, pendant l’Operation Iraqi Freedom. Les armes à énergie guidée » sont basées sur la technologie laser. La plus avancée de ces armes et qui risque le plus probablement d’être utilisée prochainement est une micro-onde de forte intensité utilisée pour détruire l’électronique ennemie en émettant une puissante impulsion électromagnétique, qui s’apparente à une surtension électrique causée par la foudre. Le danger d’une impulsion électro-magnétique a été réalisé la première fois dans les années ’60, lors des recherches sur des armes nucléaires. Une explosion nucléaire peut libérer assez de radiations pour griller l’équipement électronique. Les militaires américains et soviétiques sont réputés avoir consacrés des efforts considérables pour renforcer leurs équipements contre de tels dommages. Depuis les années 1980, les États-Unis ont aussi recherchés à utiliser des micro-ondes de haute-puissance comme une arme offensive pour mettre hors-circuit les équipements de communication, électriques et informatiques. De telles recherches ont débuté à Kirtland Air Force Base (Nouveau Mexique) sous la responsabilité du bureau des énergies guidées du laboratoire de recherche de l’US Air Force. Le centre de Kirtland a environ 600 employés et 120 millions $ de budget annuel. Les compagnies américaines telles que TRW, Raytheon et Lockheed Martin sont également impliquées dans le projet.

Janvier 2003[modifier | modifier le code]

Février 2003[modifier | modifier le code]

Mars 2003[modifier | modifier le code]

La plupart des grandes unités de la coalition ont rejoint leurs positions soi-disant secrètes.
Washington, Londres et Madrid annoncent une ultime tentative de faire avaliser par l'ONU l'usage de la force contre l'Irak, lors d'un sommet aux Açores. Ils ont annoncé lors du meeting, qu’ils n’accepteraient pas une seconde résolution des Nations Unies. Les inspecteurs des Nations Unies ont évacué la zone démilitarisée le long de la frontière entre l’Irak et le Koweït en vue d’une possible guerre.
Kofi Annan annonce le retrait d'Irak des inspecteurs en désarmement de l'ONU et des autres personnels des Nations Unies, ainsi que la suspension du programme « pétrole contre nourriture ». Géré par l'ONU, celui-ci assure l'essentiel du ravitaillement de la population irakienne.
Le premier ministre canadien Jean Chrétien officialise son refus de participer à l'opération militaire en Irak devant la Chambre des communes du Canada, cette mission militaire n'étant pas approuvée par une résolution des Nations unies[3],[4],[5].
Les services de renseignements militaires russes ont capté une communication radio entre des soldats kurdes annonçant qu'un nombre important de soldats sera parachuté au-dessus du Kurdistan (nord-est de l’Irak), dans les 48h qui suivent. De nombreuses sources annoncent que le refus de la Turquie d’accepter des soldats américains sur son territoire créé une confusion dans les plans militaires américains pour envahir le nord de l’Irak.
Les soldats du C Company, 2nd Battalion, 124th Infantry Regiment, 53rd Brigade Combat Team (2/124 INF, 53rd BCT), de la garde Nationale de Floride, ont ouvert une brèche dans la frontière irakienne afin de permettre aux hommes du B Company, 1st Battalion, 5th Special Forces Group (US Army) d'entrer dans le pays à partir de la Jordanie :
« Company C Soldiers breached the berm on the Iraqi border, March 19, 2003, days before conventional ground troops entered Iraq, allowing the 5th Special Forces Group entry into the country, said Sgt. William Hunter. Hunter was in Company C at the time, and now serves as an assistant squad leader with Company D, 2-124. "We all just basically went and dug out a path through the berm, to allow all of the vehicles that were going to be a part of the initial invasion to slip over the berm and do it covertly, without a lot of noise », Hunter recalled. Source : http://www.floridaguard.army.mil/news/read.aspx?id=2254
Vidéo du passage de la frontière : http://shock.military.com/Shock/videos.do?displayContent=196495&page=2
La C Company, 1st Battalion, 5th SFG a également franchi la frontière à partir d'un autre pays bordant l'Irak.
L'état d'urgence est proclamé par le parlement au Kurdistan, où des dizaines de milliers de personnes fuient les villes pour se réfugier dans des villages.
En réponse aux bombardements américains, l’Irak a lancé des missiles en direction du Koweït et des bases militaires américaines. Aucun des missiles n’atteindra son objectif et aucun dommage n’a été signalé.
Saddam Hussein lance un appel à l’intention de la résistance, à partir de la télévision.
La nuit d’ouverture de l’opération Iraqi freedom a connu les premières victimes américaine à la suite du crash d’un Pave Low IV MH-53M des forces spéciales de l’USAF lors de son atterrissage. Les circonstances sont encore inconnue, mais ce n'est probablement pas dû à une action militaire irakienne.
Vers 20H00 locales, les forces terrestres américano-britanniques passent à l'attaque en franchissant la frontière à partir du Koweït.
Un apache AH-64 du 11th Aviation Regiment a été contraint d’effectuer un atterrissage d'urgence à l’intérieur de l’Irak ; les deux membres d’équipage ont été retrouvés sain et sauf.
Plusieurs puits de pétrole sont incendiés dans le sud de l'Irak.
Le parlement turc vote l'ouverture de l'espace aérien du pays à l'aviation américaine.
A 14h, 64 des 82 hommes de la 507th Maintenance Company quittent le camp Virginia en direction de l’objectif RAMS (à une distance de plus de 350 km). Après avoir franchi la frontière, la 507th Maintenance Company avance dans le désert irakien, en dehors des routes. À 21 h, les 62 hommes arrivent à leur point de campement ; la position d’attaque DAWSON.

Avril 2003[modifier | modifier le code]

Mai 2003[modifier | modifier le code]

Paul Bremer.

Juin 2003[modifier | modifier le code]

Juillet 2003[modifier | modifier le code]

Décembre 2003[modifier | modifier le code]

Année 2004[modifier | modifier le code]

Juin 2004[modifier | modifier le code]

Novembre 2004[modifier | modifier le code]

La bataille de Falloujah est relancée. Contrairement à l’attaque du printemps, les Américains en ont fait une grande publicité, ce qui a permis aux civils de quitter la ville avant le début des bombardements.

Cette bataille permet de retrouver, quelquefois vivants, d’autres fois morts, quelques-uns des otages enlevés au cours des mois précédents.

Année 2005[modifier | modifier le code]

Janvier 2005[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Élections législatives irakiennes de janvier 2005.

Février 2005[modifier | modifier le code]

Mars 2005[modifier | modifier le code]

Avril 2005[modifier | modifier le code]

Mai 2005[modifier | modifier le code]

Juin 2005[modifier | modifier le code]

Juillet 2005[modifier | modifier le code]

Août 2005[modifier | modifier le code]

Septembre 2005[modifier | modifier le code]

Octobre 2005[modifier | modifier le code]

Article détaillé : référendum sur la constitution de l'Irak.

Novembre 2005[modifier | modifier le code]

Décembre 2005[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Élections législatives irakiennes de décembre 2005.

Année 2006[modifier | modifier le code]

Décembre 2006[modifier | modifier le code]

Année 2007[modifier | modifier le code]

Janvier 2007[modifier | modifier le code]

Mars 2007[modifier | modifier le code]

Septembre 2007[modifier | modifier le code]

Année 2008[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : 2008 en Irak, Siège de Sadr City et Bataille de Bassorah (2008).

Année 2009[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : 2009 en Irak et Attentats de la guerre d'Irak.

Année 2010[modifier | modifier le code]

Article détaillé : 2010 en Irak.

Janvier 2010[modifier | modifier le code]

Mars 2010[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Élections législatives irakiennes de 2010.

Août 2010[modifier | modifier le code]

Septembre 2010[modifier | modifier le code]

Octobre 2010[modifier | modifier le code]

Novembre 2010[modifier | modifier le code]

Le ministre de l'intérieur irakien Jawad Bolani a annoncé que les forces de sécurité avaient déjoué un attentat contre l'ambassade de France à Bagdad. L'attentat était organisé par le même groupe ayant fait 68 morts lors de l'attaque d'une église chrétienne le mois dernier. Jawad Bolani a appris le complot à des diplomates de sept ambassades étrangères en Irak, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et les États-Unis. Les forces de sécurité ont saisi un minibus rempli d'explosifs caché dans un quartier à majorité sunnite de l'ouest de Bagdad. Quatorze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'attaque de l'église Notre-Dame du Salut.

Décembre 2010[modifier | modifier le code]

Année 2011[modifier | modifier le code]

Février 2011[modifier | modifier le code]

Mars 2011[modifier | modifier le code]

Mai 2011[modifier | modifier le code]

Juin 2011[modifier | modifier le code]

Août 2011[modifier | modifier le code]

Septembre 2011[modifier | modifier le code]

Décembre 2011[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Opération New Dawn.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Oussama Ben Laden revendique l’organisation des attentats du 11 septembre à New York et Washington », Libération, 14 décembre 2001, http://www.droitshumains.org/attacks/c03.htm ; « Ben Laden revendique le 11 septembre », Ladepeche.fr, 10 septembre 2002, https://www.ladepeche.fr/article/2002/09/10/355941-Ben-Laden-revendique-le-11-Septembre.html
  2. Mike Tucker & Charles Faddis, Operation Hotel California - The Clandestine war inside Iraq, Globe Pequot, 2008, p.XXI
  3. « Irak, 10 ans plus tard: le «Non» de Jean Chrétien demeure un moment marquant pour le Canada », sur HuffPost Québec, (consulté le )
  4. « Irak: les 10 ans du non canadien - Jean Chrétien ne regrette rien », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. « Guerre en Irak: quand Chrétien a tenu tête à Bush et Blair », sur La Presse, (consulté le )
  6. « Début du dépouillement des élections législatives », Libération avec AFP, 7 mars 2010
  7. La libre Belgique, 6 septembre 2010, no 249, p. 16
  8. Métro, 14 septembre 2010, no 2182, p. 5
  9. La Libre Belgique, 20 septembre 2010, 127e année, no 263, p. 18
  10. Metro, 26 octobre 2010, no 2212, p. 5
  11. La Libre Belgique, 26 octobre 2010, p. 18
  12. "Kurdish official urges Iraqi army to leave Jalawla and Sadiya", EKurd Daily, 28 octobre 2010
  13. Metro, 30 novembre 2010, no 2234, p. 5
  14. « La violence n'a toujours pas quitté l'Irak », Metro, 11 mai 2011, p. 4
  15. « Arrestation du chef militaire présumé d'Al-Qaïda en Irak », Metro, 19 mai 2011, no 2350, p. 6
  16. « La pire attaque en deux ans », La libre Belgique, 7 juin 2011, no 158, p. 16
  17. « Cinq tués dans des attentats à Bagdad et Kerbala », La libre Belgique, 16–17 juillet 2011, nos 197 et 198, p. 19
  18. Métro, 30 aout 2011, no 2394, p. 4
  19. « Évasion de 35 prisonniers irakiens », Metro, 2 septembre 2011, no 2396, p. 6
  20. « Un prétexte pour envahir Irak et Afghanistan », Metro, 12 septembre 2011, no 2402, p. 6