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Diocèse de Grenoble-Vienne

Diocèse de Grenoble-Vienne
(la) Dioecesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum
Image illustrative de l’article Diocèse de Grenoble-Vienne
La cathédrale Notre-Dame de Grenoble.
Informations générales
Pays France
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse
Affiliation Église catholique en France
Province ecclésiastique Lyon
Siège Grenoble
Diocèses suffragants aucun
Titulaire actuel Jean-Marc Eychenne
Langue(s) liturgique(s) français
Calendrier grégorien
Statistiques
Paroisses 46
Religieux 25
Religieuses 75
Territoire Isère
Population totale 1 243 597 hab.
Site web https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/
Image illustrative de l’article Diocèse de Grenoble-Vienne
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Le diocèse de Grenoble-Vienne (en latin : diocesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum) est un diocèse français suffragant de Lyon.

Depuis le 14 septembre 2022, Jean-Marc Eychenne en est l'évêque nommé, installé le 22 octobre 2022.

Géographie[modifier | modifier le code]

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Les 560 paroisses du diocèse ont été regroupées en 1999 en 46 paroisses nouvelles[d 1]. Le site diocésien présente chacune d'elles sur son site à travers une « Carte du diocèse »[d 2], ainsi qu'une « Carte des paroisses et curés »[d 3].

En 2010, 228 prêtres sont incardinés dans le diocèse.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Archidiocèse de Vienne (France).

Le diocèse de Grenoble a été fondé vers 380[1],[2], par la décision de l'empereur Gratien, sous la probable influence d'Ambroise de Milan et du pape Damase[3]. L'empereur donne son nom à l’antique Cularo, « Gratianopolis » (Grenoble)[2]. Son territoire est issu en partie de l'ancien diocèse romain de Vienne devenu un archidiocèse de Vienne[1].

Le diocèse de Vienne serait quant à lui le premier évêché fondé en Gaule, par saint Crescent, compagnon de saint Paul, vers 160. Il s'étendait sur l'essentiel du Viennois (Romans, La Tour-du-Pin, etc.) mais aussi sur le nord du Vivarais, sur la rive droite du Rhône (Condrieu, Annonay). Les archevêques étaient comtes de Vienne. Le diocèse a été supprimé en 1790. La titulature archiépiscopale a été relevée à la Restauration par l'archevêque de Lyon.

Le premier évêque connu de Grenoble est Saint Domnin, attesté vers 380[2]. Les évêques étaient princes de Grenoble. Le territoire du diocèse s'étendait sur une grande partie du Haut-Dauphiné, mais une partie de la Combe de Savoie (70 paroisses autour de Chambéry) en relevait également jusqu'au début du XVIIIe siècle. Était soumis à la juridiction de l'archevêque de Vienne les diocèses de Grenoble, Valence, Die, Viviers, Tarentaise, Genève et Maurienne.

Le siège épiscopal de Grenoble est retenu en 1791 pour l'établissement d'un diocèse correspondant au département de l'Isère[d 1]. Sont ainsi placées sous la juridiction de l'évêque de Grenoble des territoires relevant jusqu'alors des diocèses de Vienne (Nord-Isère), mais aussi de Die (Trièves) et de Gap (région de Corps). Douze paroisses de l'archiprêtré de Villeurbanne en sont détachées en 1955 pour rejoindre le diocèse de Lyon.

En 2006, le diocèse devient celui de Grenoble-Vienne-les-Allobroges (diocesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum), plus communément appelé diocèse de Grenoble-Vienne[4].

Actuellement, le diocèse compte 46 paroisses[d 1].

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-Maurice de Vienne.

Cathédrale Notre-Dame de Grenoble[modifier | modifier le code]

La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption est une des rares à avoir conservé un groupe cathédral complet (cathédrale XIIIe-XIVe s, église Saint-Hugues, Palais épiscopal, baptistère du IVe siècle, cloître et maisons canoniales).

Ancienne primatiale Saint-Maurice de Vienne[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cathédrale Saint-Maurice de Vienne.
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Églises remarquables[modifier | modifier le code]

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Sanctuaires mariaux & pèlerinages[modifier | modifier le code]

La sanctuaire de Notre-Dame de La Salette.

Communautés religieuses (actives)[modifier | modifier le code]

Article connexe : Liste des abbayes, prieurés et monastères en France#Isère.

Possessions des évêques de Grenoble et de Vienne[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive des possessions historiquement tenues en nom propre ou en fief par les évêques de Grenoble et de Vienne :

Personnalités du diocèse[modifier | modifier le code]

Les évêques de Grenoble et de Vienne[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des évêques de Grenoble.
Article détaillé : Liste des évêques et archevêques de Vienne (France).

En 1161, l'évêque Geoffroy est fait « prince de Grenoble » par l'Empereur[5],[6]. Le titre est conservé par ses successeurs jusqu'à la Révolution française.

Le siège épiscopal a été occupé sur de longues périodes par des familles nobles dauphinoises, donnant lieu à des dynasties épiscopales. Ainsi les Guigonides, dont sont issus les comtes d'Albon, placent quatre évêques entre la fin du Xe siècle et la fin du siècle suivant[7].

Peu de temps après et pendant près d'un siècle, du début du XIIe siècle au début du siècle suivant, ce sont les Chartreux qui occupe le siège épiscopal[8] : Hugues II (1132 — 1148) ; Noël (1148 — 1150) ; Othmar (1150 — 1151) ; Geoffroy (1151 — ap. 1163) ; Jean Ier (1164 — 1220) et Guillaume Ier (1220). Bernard Bligny qualifie cette période d'influence de la Grande Chartreuse d'union de « la bure et la mitre »[8]. Parmi eux deux membres de la famille de Sassenage, auxquels s'ajoute un troisième, Guillaume de Sassenage (1266 — 1281).

À partir de 1337, et pendant près d'un siècle, ce sont cinq membres de la famille de Chissé qui siègent[9], avant de laisser la place à quatre membres de la famille Alleman, entre 1450 et 1561[10].

Depuis 2006, le titre d'évêque de Vienne est relevé par l'évêque de Grenoble, portant désormais le titre de Grenoble-Vienne.

Les saints du diocèse[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des saints du diocèse de Grenoble.

Le site du diocèse présente une liste des « grandes figures du diocèse de Grenoble et Vienne »[d 1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Histoire » (lire en ligne).
  2. « Carte du diocèse » (lire en ligne).
  3. [PDF] « Carte des paroisses et curés » (lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gérard Lucas, Vienne dans les textes grecs et latins: Chroniques littéraires sur l'histoire de la cité, des Allobroges à la fin du Ve siècle de notre ère, MOM Éditions, coll. « Travaux de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée », , 345 p. (ISBN 978-2-35668-185-0, lire en ligne), p. 222.
  2. a b et c Laurent Perrillat, « Géographie historique des diocèses de Savoie (conférence) », Les Rendez-vous de l’Académie salésienne, no 20,‎ , p. 30 (lire en ligne [PDF]).
  3. Bligny, 1979, p. 15.
  4. Bénévent Tosseri, « Le diocèse de l'Isère s'appellera « de Grenoble-Vienne » », La Croix,‎ (lire en ligne).
  5. Bligny, 1979, p. 50 ([1]).
  6. Regeste dauphinois, p. 691, Acte no 4128 (lire en ligne).
  7. Aurélien Le Coq, « La trajectoire des Guigues d’Albon : Réseaux et lieux de pouvoir, Xe – XIIe siècle », Florilegium, no 29,‎ , p. 201-227 (lire en ligne).
  8. a et b Bernard Bligny, L'Église et les Ordres religieux dans le royaume de Bourgogne aux XIe et XIIe siècles, Paris, Presses universitaires de France, , 535 p. (lire en ligne), p. 310-314.
  9. Paravy, 1993, p. 86-89, « Les Chissé (1337-1450) ».
  10. Paravy, 1993, p. 89-92, « Les Allamnd (1450-1561) ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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À la fin de l’Ancien Régime
Les noms en italique désignent les évêchés non-français en 1791
Province d'Aix
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Province de Bordeaux
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Évêchés dépendants de sièges étrangers
Sièges immédiats
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Archidiocèse de Trèves
Autres évêchés extérieurs à la France en 1791
Province d'Avignon
Province de Tarentaise
1791-1801 (Constitution civile du clergé)
1801-1822 (Concordat de 1801)
Les diocèses dont le nom est inscrit en italique se sont trouvés hors de France après le démantèlement de l'empire en 1814 et 1815.
Province d'Aix
Province de Besançon
Province de Bordeaux
Province de Bourges
Province de Lyon
Province de Malines
Province de Paris
Province de Rouen
Province de Toulouse
Province de Tours
1822-2002 (Prévues par le concordat de 1817, en 1883)
Les diocèses dont le nom est suivi d'une astérisque sont ceux qui ont été rétablis en 1822
Province d'Aix, Arles et Embrun
Province d'Albi (Castres et Lavaur)*
Province d'Alger (1866-1962)
Province des Antilles et de la Guyane (1967)
Province d'Auch*
Province d'Avignon
Province de Besançon
Province de Bordeaux
Province de Bourges
Province de Cambrai
Province de Chambéry
Province de Lyon et Vienne
Province de Nouméa (1966)
Province de Papeete (1966)
Province de Paris
Province de Reims*
Province de Rennes (Dol et Saint-Malo) (érigée en 1859)
Province de Rouen
Province de Sens (-Auxerre)*
Province de Toulouse et Narbonne
Province de Tours
Sièges immédiats
Depuis la réforme de 2002
Les diocèses dont le nom est inscrit en gras sont des archevêchés non-métropolitains
Province des Antilles et de la Guyane (Saint-Pierre et Fort-de-France)
Province de Besançon
Province de Bordeaux (-Bazas)
Province de Clermont
Province de Dijon
Province de Lille
Province de Lyon
Province de Marseille
Province de Montpellier (-Lodève-Béziers-Agde-Saint-Pons-de-Thomières)
Province de Nouméa
Province de Papeete
Province de Paris
Province de Poitiers
Province de Reims
Province de Rennes (-Dol-Saint-Malo)
Province de Rouen
Province de Toulouse (-Saint-Bertrand-de-Comminges-Rieux)
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Sièges immédiats