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HK (bande dessinée)

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HK
Série
Logo de la bande dessinée HK.
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Scénario Kevin Hérault
Jean-David Morvan
Thierry Masson
Dessin Kevin Hérault
Couleurs Kevin Hérault
Color Twins
Lettrage Benoît Springer
Kevin Hérault
Genre(s) Science-fiction

Personnages principaux Karl Hollister
Lola Sterling
Cedrick Hollister
Époque de l’action XXXVe siècle

Pays France
Langue originale Français
Éditeur Drapeau de la France Glénat
Collection Akira puis Grafica
Première publication Juin 1996
Format couleur
manga puis franco-belge
Nombre d’albums 6
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HK est une série de bande dessinée française de science-fiction créée par Kevin Hérault et le scénariste Jean-David Morvan et publiée depuis 1996 par Glénat.

La série met en scène Karl Hollister (initiales HK), jeune homme handicapé habitant Avalon, une exoplanète qui a été colonisée par les humains durant une période de conquête spatiale. Le retour sur sa planète des forces armées terriennes influence grandement le cours de sa vie. Il s'agit d'une bande dessinée de science-fiction et d'aventures centrée sur le parcours initiatique du jeune HK.

De 1996 à 1998, trois albums sont d'abord publiés au format manga dans la collection « Akira ». En 2001, Hérault poursuit seul la série au format franco-belge traditionnel dans la collection « Grafica ». Après avoir publié un volume de ce second cycle, il se lance dans la refonte des trois premiers albums « manga » en six albums au format « franco-belge ». Des problèmes de santé empêchent le dessinateur de mener à terme ce travail, la série restant en suspens depuis 2012.

Saluée pour son univers crédible et ses dessins beaux et dynamiques, la série s'inspire des mangas de type Seinen mais aussi de la culture française. Malgré les qualités notées par les critiques, la série peine à trouver son public.

Univers[modifier | modifier le code]

Une planète bleue, des astéroïdes et une étoile lointaine.
Vision d'artiste d'une planète vue de l'espace.

Toile de fond[modifier | modifier le code]

Au XXXVe siècle, l'espèce humaine a tant bien que mal colonisé l'espace, échappant de justesse à son extinction sur Terre. Mille trois cents ans après le départ des premiers colons, la Sphère (nom donné à l'espace colonisé par les humains) s'étend jusqu'à environ trente-sept parsecs du système solaire. L'histoire humaine a vu naître de nouveaux États, de nouvelles économies et de nouveaux conflits[a 1].

Le Gouvernement terrien en place depuis un siècle est une organisation dont le concept fonctionnel recouvre tous les champs des sciences humaines (économie, industrie, politique et armée) pour agir comme une seule entité : l'Axe. Certains considèrent l'Axe comme une mégacorporation militaro-industrielle ayant pour seul but de s'arroger le pouvoir et des profits[a 1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

En , l'Axe reprend le contrôle des planètes qu'il a perdues lors des conflits indépendantistes cinquante ans auparavant. Avalon est l'une de ces planètes[1].

Sur le port spatial minier, le retour des troupes terriennes ne fait pas l'unanimité. La population est sceptique au contraire des autorités qui pensent que cette nouvelle alliance tirera Avalon du marasme économique dans lequel elle est tombée. Karl et son cousin Cedrick sont deux petits voleurs des docks[1]. Ils tentent de continuer leurs combines malgré l'instauration de la loi martiale. Lola Sterling, la fille du conciliateur chargé de négocier les modalités de la collaboration avec l'Axe, est consternée par le retour des Terriens[1]. Avec des amis de la haute société, elle décide de créer un groupuscule de résistance à l'Axe. Plus idéalistes que vrais révolutionnaires, les membres de ce groupe sont vite dépassés par les conséquences de leurs actes. Lors d'une de leurs missions nocturnes ils rencontrent la bande de Cedrick et Karl. Ils concluent une alliance qui les emmènera jusqu'à une situation explosive[1].

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Personnages de mangas reversant une salade.
Comme Karl, les personnages aux cheveux verts sont fréquents dans les mangas.

Personnages secondaires[modifier | modifier le code]

Peuples[modifier | modifier le code]

La série présente essentiellement deux peuples :

Vaisseaux spatiaux[modifier | modifier le code]

Comme dans beaucoup de séries de science-fiction, les vaisseaux spatiaux dans HK sont le seul moyen de communication entre les différentes planètes. Dans la série, les vaisseaux de l'Axe ressemblent à des animaux marins :

Historique[modifier | modifier le code]

Création de la série[modifier | modifier le code]

Un rayonnage de mangas.
Les mangas ont beaucoup inspiré les auteurs.

De 1990 à 1992, le manga Akira sort en France aux éditions Glénat suivi par la sortie de son adaptation en long-métrage d'animation le . Ce dernier devient rapidement un film « culte » et aide la version cartonnée à obtenir les faveurs du public et de la critique. Surfant sur ce succès, Glénat lance une collection « Akira » qui comme pour Akira, traduit des mangas Seinen à partir de leur adaptation américaine. Elle comprend notamment les séries Appleseed et Ghost in the Shell de Masamune Shirow ainsi que Gunnm de Yukito Kishiro[3]. Fin 1993, Jean-Claude Camano, directeur de la collection « Akira », lance des séries françaises dans cette mouvance[4]. Le premier titre est Nomad de Jean-David Morvan, Sylvain Savoia et Philippe Buchet[5].

En 1994, Jean-Claude Camano reçoit le dossier du jeune dessinateur Kevin Hérault, alias Trantkat. Celui-ci est un grand fan de mangas dont les titres alors publiés par Glénat. Il est autodidacte du dessin et participe alors au fanzine Tsunami des éditions Tonkam[4],[6],[7].

Kevin Hérault amène à l'éditeur un projet de science-fiction qu'il développe depuis son adolescence et dont le point de départ était un jeu de rôle. À la demande de Kevin Hérault, inquiet de ses capacités à structurer correctement son histoire, Jean-Claude Camano associe le scénariste débutant Jean-David Morvan au projet du dessinateur[4]. La série HK est alors mise sur les rails. Cette collaboration donne le premier cycle complet de HK : trois albums de format « manga », comptant au moins cent trente-six planches, en 1996 (Avalon[Note 4]), en 1997 (Paradiso[Note 5]) et en 1998 (Balaena Nûn[Note 6]). Kevin Hérault dessine alors plus de cent pages par an[8] au sein de l'Atelier 510 TTC, un studio graphique de Reims[4].

Épuisé par le rythme soutenu du studio, Hérault retourne en région parisienne pour dessiner en 1999 Tutti frutti pour les éditions Delcourt et en 2001 Agapé pour Vents d’Ouest[4]. Morvan, lui, se consacre à une nouvelle série de science-fiction : Sillage chez Delcourt[5].

Changement de format[modifier | modifier le code]

En 2001, Glénat décide de stopper la collection « Akira » et de changer le format de la série HK, seule des trois séries françaises de la collection à continuer. Massilia[Note 7], le premier album du deuxième cycle est donc édité en format franco-belge. Le succès commercial de ce dernier est bien plus important que celui des précédents opus. Il est donc envisagé par la maison Glénat de rééditer les trois albums de cent trente-six planches du premier cycle en six albums de soixante-huit pages. Kevin Hérault n’est pas contre l'idée de cette réédition, mais il souhaite que les albums ne soient pas simplement un agrandissement du matériel original à la pagination divisée en moitiés[a 6],[9]. C'est également pendant la création de l'album Massilia que Kevin Hérault décide de scénariser seul le reste de la série. Il indique que « Si nous avons cessé de collaborer, c'est de mon fait : j'ai considéré à un moment donné que nous n'étions plus sur la même longueur d'onde quant aux directions qu'allait prendre l'histoire et surtout quant aux principes de mise en scène que nous allions lui appliquer. Sans doute aussi que je considérais avoir acquis assez de maturité pour prendre mon propre envol en solo »[a 7]. À partir de cet album Hérault réalise également les couleurs qui auparavant étaient réalisées par le duo Color Twins[8].

En 2003, Kevin Hérault commence le travail de refonte nécessaire à la réédition. Ce travail consiste essentiellement à la réorganisation des césures, la « re-colorisation » des deux premiers albums et à la création de nouvelles planches. En 2007, quatre des six albums prévus pour la réédition sont sortis. Des problèmes de santés empêchent Kevin Hérault de sortir les deux autres albums dans la foulée[a 6]. Le cinquième tome sort finalement fin 2012 mais n’est pas suivi par le sixième qui devait conclure la réédition du premier cycle[10].

Projet de tome 0[modifier | modifier le code]

Un tome 0 a également été envisagé au cours du processus créatif. Il devait revenir sur les passages importants de la vie de Karl avant l'arrivée de l'Axe. L'album devait notamment contenir une scène sur l'accident du travail de Karl. « Il était question de raconter l'enfance de Karl, Cedrick et leur famille, par saynètes retraçant les passages importants de leurs vies ». L’album devait s’ouvrir sur la naissance de Karl et se terminer au moment où Cedrick et lui décident de fonder leur bande de voleur après des évènements importants comme : « le départ du père de Cedrick lorsque ce dernier a huit ans, le décès du grand frère de Karl, les années école et collège, avec les premières bagarres et les premiers émois amoureux des deux garçons ». Cependant, Kevin Hérault a préféré mettre de côté cet album pour mieux se concentrer sur la suite de la série[a 8].

Suite de la série[modifier | modifier le code]

Le cycle 2 devait être centré sur une guerre que mène l’humanité contre une nation d’extraterrestres. L’album Massilia montre le quotidien de Karl en tant que soldat dans une caserne. Le 2.2 devait développer des personnages secondaires laissant Karl plus en retrait. Le 2.3 présentait le début de la guerre et se focaliser sur des batailles de vaisseaux spatiaux. Le 2.4 devait faire la part belle aux combats terrestres. Les 2.5 et 2.6 racontaient les mésaventures des personnages enlisés dans une Guerre de tranchées proche de celle de la première Guerre mondiale. Le cycle 3 devait lui se situer sur Terre qui est devenue un monde élitiste et opulent en total opposition avec la situation de la planète Avalon[9].

Analyse[modifier | modifier le code]

Inspirations[modifier | modifier le code]

Scénario[modifier | modifier le code]

HK est avant tout un parcours initiatique. Le héros est présenté au sortir de l’adolescence et il évolue et grandit au fils des récits. Le second cycle présente notamment les plaisirs de la jeunesse : les sorties entre copains et les liaisons sentimentales[8] puis l’entrée brutale dans l’âge adulte avec le début de la guerre. Bien que gravitant dans un univers de science-fiction de type space opera, HK se veut également un mélange des genres où, bien que la société soit futuriste l’architecture reste très contemporaine[9].

Le premier cycle d’HK est sombre et pessimiste [11]. Il est avant tout la genèse de cet antihéros qu'est Karl Hollister[12]. Le lecteur découvre au fur et à mesure un peu plus le caractère tourmenté de Karl[13]. Dans le tome 1.5, les auteurs placent leur héros dans un univers carcéral où les règles strictes amènent à la création de soldats parfaits. Paradoxalement, cet univers d’hommes est encadré par des femmes au physique de Vénus callipyge. Elles ont à la fois le rôle de matriarches, de gardienne de l’ordre et de source de la connaissance[14]. La fin du cycle, moins psychologique, fait en revanche part belle à l’action[15].

Le début du second cycle est lui plus léger. Il met l’accent sur les relations d’amour et d’amitié de Karl alors qu’il est simple soldat en garnison[11]. L’auteur met également en place un récit parallèle à conation policière[16]. Après Karl, l’autre présence qui domine la série est l’Axe. À l’instar de la Fédération, l’organisation militaire qui dirige l’humanité dans le film de science-fiction Starship Troopers (1997)[17], l’Axe est un régime autoritaire utopique, cynique et violent. Il n’hésite pas à manipuler les héros trop naïfs[18].

Pour la mise en place du récit Kevin Hérault s’impose de ne pas recourir aux flashbacks explicatifs et aux bulles de pensées. Pour lui, cette facilité narrative « sert à dire l'histoire au lieu de la mettre en scène ». Le récit est donc totalement linéaire[9].

Dessins[modifier | modifier le code]

Kevin Hérault revendique l’influence du dessinateur japonais Masamune Shirow, le créateur du manga Appleseed. Mais aussi d’autres artistes japonais comme Katsuhiro Ōtomo, auteur d’Akira et Ikuto Yamashita, dessinateur notamment de Neon Genesis Evangelion. Côté français, il s’inspire notamment de Martin Veyron[7] et de L'Incal de Moebius et Alejandro Jodorowsky dont il tire l’idée des personnages à têtes d’animaux[4]. Le dessin se rapproche également du comic américain Weapon Zero[13]. Il est un point de rencontre de nombreuses influences issues de diverses cultures[16].

La façon dont Kevin Hérault courbe ses personnes donne une impression de vitesse dans les déplacements[19]. Cela donne un côté cinématographique qui permet d’admirer le travail de dessin et de couleurs[20]. Travail qui est souvent mis en valeur par des effets de transparence[18]. La forme des personnages est également accentuée et lissée[17].

Références culturelles[modifier | modifier le code]

Consommation[modifier | modifier le code]

Les albums HK contiennent de nombreux clins d'œil à des produits de consommation typiquement français notamment à travers des vieilles affiches (le chocolat en poudre Banania[p 33], les biscuits de la L'Alsacienne[p 33], l'apéritif Cinzano[p 34], le fromage fondu La vache qui rit[p 33], les bouillons cubes Maggi[p 33] et le chocolat Lanvin[p 34]) ou par la présence des produits eux-mêmes (les chocos BN[p 35], les sacs plastiques Carrefour[p 36], les magasins de la Fnac[p 37], les biscuits Pépito[p 38], les calendriers de La Poste[p 39], les sirops Teisseire[p 3] et le programme télé TV Magazine[p 40]).

Culturelle[modifier | modifier le code]

La série renferme également des clins d'œil culturels notamment à plusieurs personnalités françaises des années 1980-1990[12] comme l’animateur de télévision Patrick Poivre d'Arvor ici rebaptisé Patrick Sel d’Armor[p 40], l'illusionniste Garcimore (Dans le troisième album, la gare ferroviaire où Lola prend le train s’appelle Cimore)[p 41], l’auteur-compositeur-interprète Gérald de Palmas[p 42] et la coureuse cycliste Jeannie Longo[p 43]. Les animateurs de télévision Jean-Luc Delarue[p 44] et Michel Field servent eux, de modèle graphique au cadreur et au rédacteur en chef d'Ophélie Summer, qui elle, est inspirée de la chanteuse et animatrice Ophélie Winter[p 23].

Homme au cheveux gris avec un microphone.
Une chanson de Bernard Lavilliers est présente sur la première page des quatre premiers albums.

Sur la première page des quatre premiers albums « redux » se trouvent également les paroles d'une chanson de Bernard Lavilliers. Dans l'album Avalon, on peut lire La peur (1979, album Pouvoirs)[1], dans Élysée c'est Utopia (1978, album T'es vivant... ?)[21], dans Caldera c'est Fensch Vallée (1976, album Les Barbares)[22] et dans Paradiso c'est Frères de la côte (1979, album Pouvoirs)[23]. Pour le cinquième album, la citation laisse sa place à une préface signée par l'auteur de bande-dessinée Bastien Vivès[10].

D’autres références parsèment les différents albums. Ainsi, le receleur que contactent Lola puis Anton se nomme Ōtomo, comme le créateur du manga Akira[p 45]. La gare ferroviaire où Lola descend se nomme Ogori-Iyeult en référence au refrain de la chanson Le Gorille de Georges Brassens (Gare au gori-i-i-i-lle)[p 46]. Le représentant de la Cinquième Colonne que rencontre Ademar Sterling se nomme Jean Moulin, comme le célèbre résistant français[p 47]. À Massilia, le bar se nomme L'Assommoir et la logeuse de Karl s'appelle Gervaise comme l'héroïne du roman L'Assommoir d'Émile Zola (1877)[p 48].

Accueil[modifier | modifier le code]

Les internautes du site bdtheque confèrent à la série HK une note moyenne de 3,42 sur une échelle de 5[24] et les internautes de la Bédéthèque une note moyenne de 4,2 sur 5[25]. D’une manière générale, les critiques jugent la série correcte voire merveilleuse[26]. La refonte est, elle, jugée positive[15]. Selon l’auteur, l’accueil du public et des professionnels de la bande dessinée a au début été principalement négatif, notamment à cause de l’association du manga avec la bande dessinée franco-belge[4].

Le scénario est reconnu comme bien conçu mais manquant d’originalité[17]. Le tome 1.5. est vu comme froid, long et « un peu bavard »[14],[27]. Le tome 2.1 est plus calme et se rapproche de l’ambiance des polars[16]. Dans l’ensemble, les critiques admettent que les rebondissent du scénario sont foisonnants et surprenants[17],[13]. L’univers est jugé crédible, le héros attachant et les autres personnages sans être originaux sont vus comme soignés[17],[13],[14],[26].

Le dessin de Kevin Hérault est unanimement reconnu comme beau, convaincant et dynamique, ayant même des « effets expressionnistes » [16],[18],[28]. Le mouvement et le rythme sont parfaitement maitrisés par le dessinateur et les visages des personnages sont « particulièrement expressifs »[26],[27]. Les couleurs des versions manga sont parfois pointées du doigt comme étant trop lisses[11]. Les couleurs des albums « redux » sont jugées comme mieux réalisées notamment au niveau des fondus et de l’impression du volume[12],[29].

Répondant à une critique lui reprochant de dessiner majoritairement des femmes avec des gros seins, Kévin Hérault indique qu'il n'y avait qu'« un seul personnage avec des seins énormes ». Il avoue que « ce sont des très gros bonnets qu'arborent les deux personnages incriminés »[Note 8] mais que les bonnets qu'elles arborent « existent en vrai » bien que ce soit rare. Il déclare également qu'il « essaye de varier les morphotypes de ses nanas sexy ». Il avoue en conclusion qu'il est fétichiste des fortes poitrines et qu'il se « retient déjà bien assez » à son goût[a 3]. Plusieurs lecteurs reprochent également au dessinateur des scènes de nudités[9] et des scènes de sexe trop longues[30].

Ventes[modifier | modifier le code]

En juin 2014, l’état des ventes des albums au format franco-belge allait de 21 600 pour le 2.1 à 5 000 pour le 1.5 [a 3],[a 9] :

2.1
 
21600
 
1.1
 
17100
 
1.2
 
13900
 
1.3
 
12300
 
1.4
 
10100
 
1.5
 
5000
 

N.B. : Les chiffres des ventes sont arrondis au centième supérieur.

Publication[modifier | modifier le code]

La série complète HK devait être constituée, au départ, de 15 albums répartis sur 5 cycles de 3 albums de 136 planches au format « manga »[8]. La réédition des trois premiers albums en format franco-belge oblige l'auteur à revoir cette répartition. Il envisage ensuite 4 cycles de 6 albums de 72 planches[a 10].

Format manga[modifier | modifier le code]

Immeuble avec un portique et une grande porte rouge.
Siège de Glénat à Grenoble, éditeur français d'HK.

Les éditions Glénat publient en français et en espagnol le premier cycle en version manga dans la collection Akira. Il est constitué de l’album de 136 planches Avalon (), de l’album de 142 planches Paradiso () et de l’album de 136 planches Balaena Nūn ()[31],[7].

En Allemagne, ce sont les éditions Splitter qui éditent la série de 1996 à 1999. Cependant, les deux premiers titres sont divisés en plusieurs albums (Avalon en trois et Paradisio en quatre)[32]. Aux Pays-Bas, c’est la société Arboris qui publie HK de 1996 à 1999. Chaque tome de l'édition originale est divisé en quatre volumes. Le premier est réparti dans les albums Avalon, Cedrick, Lola et Karl, le second est reparti dans Paradiso, Anton, Onder de knoet (« Sous le fouet ») et Vaarwel Avalon (« Adieu Avalon ») et le troisième dans Balaena Nûn, Brunner, Buuhalis et Lahaag[33],[34],[7].

Format franco-belge[modifier | modifier le code]

Pour le passage en grand format franco-belge dans la collection « Grafica » et sous l’appellation redux[Note 9], les couleurs des albums ont été entièrement recréées. Les albums Avalon et Paradiso ont également bénéficié respectivement de l'ajout de 8[1] et 7 pages inédites et sont répartis à l'intérieur de quatre albums nommés Avalon, Élysée[Note 10], Caldera[Note 11] et Paradiso[23]. L’album Balaena Nūn est lui constitué de 52 planches qui condensent les 80 premières planches de l'édition originale et 19 planches inédites. Le sixième album devait lui comprendre environ 30 planches inédites[a 11] car Hérault trouvait que cette partie riche en action se lit trop vite. Il souhaitait donc y rajouter des nouvelles séquences[9].

Kevin Hérault envisageait également de retoucher le premier album du deuxième cycle en ajoutant 8 nouvelles pages pour obtenir 71 planches, à l'instar des autres albums de la nouvelle édition. 18 planches du deuxième album du second cycle ont également été dessinées en 2004[a 10].

Bibliographie francophone[modifier | modifier le code]

Albums classés par année de parution :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les initiales de Karl Hollister servent de titre à la série. Il porte les mêmes initiales que le créateur de la série Kévin Hérault.
  2. En allemand Schnurrbart veut dire « moustache » et Augenbraue veut dire « sourcils ».
  3. En anglais Summer veut dire « été » et Winter veut dire « hiver ».
  4. Avalon est le nom de la planète où se situe l'action des quatre premiers tomes. Le nom a été donné en référence à l'île mythique d'Avalon.
  5. Paradiso est le nom du cinéma squatté par Karl et Cedrick. Le nom a été donné en référence au film Cinema Paradiso (1989).
  6. Balaena Nūn est le nom du vaisseau spatial ou Karl fait ses classes. Le nom a été donné en référence au requin-baleine et à la lettre Nūn, la vingt-cinquième de l'alphabet arabe.
  7. Massilia est le nom de l'astéroïde où Karl est en garnison. Le nom a été donné en référence à la ville de Marseille dont le nom antique était Massilia. Le spatioport de la ville s'appelle d'ailleurs Marignane comme l'aéroport de Marseille et la gare se nomme Saint-Charles comme la gare de Marseille.
  8. Il s'agit d'Eucharistie Asumita et Gabrielle Rasczak.
  9. C'est un adjectif latin qui veut dire « qui est de retour ».
  10. Élysée est le nom de la montagne où se situe la résidence du conciliateur Ademar Sterling. Le nom a été donné en référence au palais de l'Élysée.
  11. Caldera est le nom de la grande mine d'extraction où Karl a eu son accident. Le nom a été donné en référence à la caldera, une dépression volcanologique circulaire.

Planches[modifier | modifier le code]

Information factuelle indiquée sur la :

  1. Planche numéro 046.I.II.
  2. a b c et d Planche numéro 036.I.III.
  3. a et b Planche numéro 008.I.II.
  4. Planche numéro 002.I.III.
  5. Planche numéro 062.I.III.
  6. a et b Planche numéro 043.I.III.
  7. Planches numéros 020.I.III.-021.I.III.
  8. Planche numéro 018.I.IV.
  9. Planche numéro 054.I.V.
  10. Planche numéro 046.I.V.
  11. Planche numéro 021.I.II.
  12. a et b Planche numéro 019.I.IV.
  13. Planche numéro 071.I.IV.
  14. Planche numéro 029.I.V.
  15. Planche numéro 024.I.V.
  16. Planche numéro 013.I.IV.
  17. Planche numéro 021.I.I.
  18. Planche numéro 017.I.I.
  19. Planche numéro 038.I.I.
  20. Planche numéro 002.I.II.
  21. Planche numéro 051.I.IV.
  22. Planche numéro 043.II.I.
  23. a et b Planche numéro 008.I.IV.
  24. Planche numéro 006.I.V.
  25. Planche numéro 023.II.I.
  26. Planche numéro 057.I.III.
  27. Planches numéros 007.I.III.-008.I.III.
  28. Planche numéro 065.I.II.
  29. Planche numéro 037.I.IV.
  30. Planches numéros 011.I.II. et 051.I.III.
  31. Planche numéro 034.I.I.
  32. Planche numéro 012.I.V.
  33. a b c et d Planche numéro 009.I.I.
  34. a et b Planche numéro 016.I.II.
  35. Planche numéro 020.I.II.
  36. Planche numéro 011.I.IV.
  37. Planche numéro 015.I.IV.
  38. Planche numéro 024.II.I.
  39. Planche numéro 007.I.II.
  40. a et b Planche numéro 006.I.I.
  41. Planche numéro 014.I.III.
  42. Planche numéro 003.I.III.
  43. Planche numéro 047.I.III.
  44. Planche numéro 004.I.V.
  45. Planche numéro 042.I.III.
  46. Planche numéro 017.I.III.
  47. Planche numéro 020.I.IV.
  48. Planche numéro 006.II.I.

Références[modifier | modifier le code]

Sources primaires[modifier | modifier le code]

  1. a et b Kevin Hérault, « HK ( hérault / trantkat / morvan / glénat ) », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 4.
  2. Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 17.
  3. a b c d e f et g Kevin Hérault, « HK ( hérault / trantkat / morvan / glénat ) », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 11.
  4. Kevin Hérault, « HK ( hérault / trantkat / morvan / glénat ) », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 9.
  5. Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 17.
  6. a et b Kevin Hérault, « HK ( hérault / trantkat / morvan / glénat ) », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 1.
  7. Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 16.
  8. Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 17.
  9. Kevin Hérault, « HK ( hérault / trantkat / morvan / glénat ) », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 13.
  10. a et b Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 20.
  11. Kevin Hérault, « HK, la BD muette ? », sur BDGest.com, (consulté le ), p. 20.

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Avalon », sur GlenatBD.com (consulté le ).
  2. a b et c « Portfolio Cinéflash », sur Catsuka.com, (consulté le ).
  3. « Histoire du manga - Le manga s'exporte », sur GlenatManga.com (consulté le ).
  4. a b c d e f et g Sébastien Celimon, « Entretien avec Kevin Hérault », sur Animeland.com, (consulté le ).
  5. a et b « Morvan Jean-David », sur GlenatBD.com (consulté le ).
  6. « Hérault Kevin », sur GlenatBD.com (consulté le ).
  7. a b c et d « Kévin « Trantkat » Hérault », sur Catsuka.com, (consulté le ).
  8. a b c et d Brieg F. Haslé, « Entretien avec Jean-David Morvan », sur Auracan.com, (consulté le ).
  9. a b c d e et f Isa, « Rencontre avec Kévin Hérault, HK ça repart fort », sur Sceneario.com, octobre 2004 et juin 2005 (consulté le )
  10. a et b « Balaena Nûn », sur GlenatBD.com (consulté le ).
  11. a b et c « 2.1 Massilia », sur Sceneraio.com, (consulté le ).
  12. a b et c « 1.4 Paradiso », sur Sceneraio.com, (consulté le ).
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Annexes[modifier | modifier le code]

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